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Réenchanter
Kasàlab
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Réenchanter le monde c’est notamment… (Temps de lecture 1 mn 35)
- y ajouter du charme, voire des charmes au sens de l’ensorcellement dont parle Boris Cyrulnik. C’est-à-dire nourrir « cette puissance occulte qui nous gouverne et nous force à être-avec…pour être. » Nous retrouvons ici une conception partagée par les peuples racines tels que les amérindiens, qui considèrent que chaque individu est avant tout un essaim de relations (Nagi). Et que nos équilibres respectifs sont interdépendants. C’est aussi l’appel de l’Ubuntu, cette philosophie africaine qui a servi d’inspiration et de terreau à Nelson Mandela pour la reconstruction de l’Afrique du Sud : « je suis parce que tu es ». Réenchanter le monde pour y être bien ensemble.
- C’est aussi célébrer, reconnaître chacun comme un être unique et irremplaçable, et respecter son droit inaliénable à sa place au soleil, « à sa chaise » comme nous y invitent les traditions africaines.
- Dès lors nous pouvons célébrer ce lien de toi à moi, de moi à toi, ce lien qui nous unit tous.
- Célébrer aussi le lien au projet du collectif qui me permet d’appartenir, de participer, de me réaliser et de me dépasser. Aller plus loin ensemble et partager les victoires et les émotions qu’elles suscitent.
- Tisser et honorer ma lignée, héritée et choisie. Ainsi que les qualités et les forces qu’elle me donne et que je revendique.
- C’est m’incarner plein
- Construire du sens par une parole créative, assumée. Ecrire moi-même mon histoire préférée, celle dans laquelle je veux m’épanouir, et faire germer mon désir vital.
- Augmenter ma conscience et mes capacités. Renforcer mon impact et prendre confiance.
- M’engager et m’exprimer. Me sentir fier de moi et de mes actions ; émancipé et relié.
- C’est enfin éprouver la joie et la gratitude en me sentant appelé à l’existence. Et répondre à cet appel en m’émerveillant de la vie, en tout et en moi. Poétiser cette vie, au sens premier du terme c’est à dire en la co-créant (« poïen » en grec = créer), et en ajoutant de la beauté au monde.
- Puis boucler la boucle en transmettant ce que la vie m’a appris.