Kasalab – Le lab

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C’est le lieu où l’on expérimente, où l’on découvre, où l’on pratique.

Pourquoi kasàlab ? En référence au kasàlà, art majeur parmi ceux dont nous nous inspirons.

Qu’est-ce que le kasàlà ?(Temps de lecture 1 mn)

Le kasàlà est issu des littératures orales africaines. Il était traditionnellement pratiqué par les griots, qui le déclamaient pour galvaniser les troupes s’apprêtant à livrer bataille, louer leurs hauts faits au retour de la guerre, mais aussi célébrer la personne à l’occasion d’une initiation, d’un mariage, d’un enterrement…
Le kasàlà est une parole poétique, rituelle, rythmée. En énonçant les noms de force, les qualités et la lignée, il appelle à l’existence. Il stimule la gratitude, l’émerveillement, l’estime de soi.

Le kasàlà contemporain est diffusé et enseigné par Jean Ngo Semzara Kabuta. Il s’adapte à nos sociétés contemporaines en passant par la composition écrite du texte avant sa déclamation.
Si l’écriture du kasàlà peut se faire seul, il est toujours déclamé en présence d’un auditoire (ne serait-ce qu’une seule personne). Il rapproche alors les altérités en favorisant le partage des émotions.
« En disant mes noms de force, je renforce le coeur de l’autre ».
Ouvert et accessible à tous, le kasàlà se conjugue au « je », au « tu », au « nous » pour louer l’autre, soi-même, le groupe, ou simplement la vie.
Parole identitaire qui relie et émancipe, le kasàlà contemporain peut également devenir parole engagée pour faire valoir avec force un point de vue, exprimer une « colère vitale », ou revendiquer une posture, des valeurs…